On est tou-te-s solidaires! #3 – Freecyclons gaiement!

Le recyclage est à la mode. C’est pas dur, on en mange à toutes les sauces. On trie, puis on recycle, on transforme et on réutilise. C’est bien, mais près de 38% de nos déchets arrivent tout de même dans des décharges, s’entassent, s’amoncellent et s’ennuient de longues, très longues années durant dans les quatre coins de France. Certes, certes, me direz-vous. Mais que faire, on trie, c’est déjà pas mal, non?

Vous connaissez le réseau des Freecycle? Le concept, d’une simplicité absolue, est tout simplement génial.

On a tous dans les recoins de nos maisons des objets dont on veut se séparer. Et quelque part, il y a certainement quelqu’un qui pourrait être intéressé par cet objet. Les groupes « freecycle » permettent de faire le lien entre ces deux bouts de la chaîne, entre celui qui veut donner, et celui qui a besoin. L’idée première, c’est d’éviter de voir grossir nos décharges de manière exponentielle. Mais derrière la démarche freecycle, il y a beaucoup d’autres choses aussi. Ça remet un peu de gratuité dans notre monde consumériste, et ça fait du bien. L’idée du don plutôt que de la revente. Je n’ai plus besoin de quelque chose, alors plutôt que de le jeter ou de le revendre, je propose de le donner. Et puis, si j’ai besoin de quelque chose, je peut d’abord aller voir sur mon groupe freecycle si quelqu’un ne le proposerait pas, ça m’évitera peut-être une dépense, et ça donnera une deuxième vie à des objets. Pour les objets de puériculture, ça vaut parfois vraiment la peine! Une poussette, un transat, des couches lavables… j’ai vu passer beaucoup d’annonces sur le réseau parisien.

Mais au fait, comment ça marche?

C’est tout simple. Il vous suffit de vous rendre sur le site du réseau français: www.fr.freecycle.org. Vous y trouverez une carte de France avec les adresses des « yahoo group » des réseaux les plus proches de chez vous. Ensuite, une fois inscrits, vous allez recevoir les messages de la liste de votre « yahoo group », avec des petits codes tout simple: « DONNE vélo », ou « CHERCHE table », etc. Quand on est intéressé, on prend contact avec l’auteur de l’annonce, et les échanges se poursuivent en dehors de la liste collective. Voilà, le lien est fait!

Et vous, ça vous tente?

 

Premières fois

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J’aime bien les premières fois. J’aime bien ces petits moments qu’on sait précieux, parce qu’on les a attendus, et parce qu’on sait aussi que d’autres suivront. J’aime bien tous ces instants qu’on essaie de photographier, pour les garder en mémoire, bien au chaud dans nos souvenirs. J’aime bien me dire que toutes ces premières fois construisent notre album de famille, et qu’on se renforce aussi de toutes ces premières fois.

Ces derniers jours ont été pleins de premières fois, et ça c’est chouette!

– Premier tour de manège pour Petit Gris. Au détour d’une balade rennaise, il a fait son baptême de l’air dans un petit avion jaune comme le tracteur de son grand-père.
– Premières dents pour Orangette! Ça y est, la petite dentelle est là, qui vient décorer son joli sourire!
– Premier pot pour Petit Gris. Oui, je sais, c’est un peu trivial, mais tellement important dans la vie d’un petit qui commence à devenir grand…
– Premières pâtisseries pour Petit Gris, futur chef cuistot à n’en pas douter, vu sa grande dextérité pour verser les pots de yahourts dans le saladier (j’avais essayé l’option cookies le we dernier, et je comprends mieux maintenant pourquoi rien n’est jamais venu détrôner le gâteau au yahourt dans les salles de maternelles!)
– Premier biberon avalé comme une grande par Orangette, qui a insisté pour le tenir toute seule avec ses petites menottes (en même temps avec ses pieds c’aurait été un peu compliqué). Si c’est pas le début de la liberté, ça!

Je relis tout ça et je me dis qu’on a passé de jolis moments ces derniers temps. Et je me dis aussi que toutes ces années à venir seront encore ponctuées de premiers fois, et ça c’est bon…

On est tou-te-s solidaires #2 – L’Auberge de la solidarité

Comment parler de solidarité sans vous présenter l’Auberge?

L’Auberge, c’est une véritable auberge espagnole. On y rentre, on y passe, on y invite les copains, on s’y installe, plus ou moins longtemps. On y vient d’un peu tous les coins de France et de Navarre, voire de plus loin. Tant qu’on s’essuie les pieds en rentrant, on y est toujours le bienvenu.

L’Auberge, c’est un peu le dernier salon ou l’on cause. On y cause (forcément), on s’informe, on échange des bons plans, on discute, on débat, on se dispute parfois (ben oui, on n’est pas tous toujours d’accord), on s’épaule, on se conseille, on s’oriente.

Au début de l’histoire, une vingtaine de potes, membres de différentes ONG, décident de créer une mailing list pour échanger autour de leur métier, échanger des idées, partager projets, agendas, offres d’emploi… Depuis, l’Auberge a fêté ses 10 ans (en juillet dernier!). Et aujourd’hui, elle rassemble plus de 7.000 professionnels, d’ONG de solidarité internationale ou d’associations des domaines proches (l’environnement, le secteur social et sanitaire, les Droits de l’Homme, l’économie solidaire, etc.), des responsables développement durable de collectivités et d’entreprises, des journalistes, des étudiants, etc.

Vous l’aurez compris, l’Auberge, c’est un peu le lieu incontournable pour discuter solidarité. C’est tout à la fois un carrefour de rencontres incroyable (on y croise tout autant des responsables de grandes ONG -CCFD, Les Amis de la Terre, Médecins du Monde, Artisans du Monde, etc. que des militants d’associations locales, des étudiants, des journalistes, des professionnels, des bénévoles, des volontaires…), le meilleur des pôles emplois (1456 emplois diffusés!), un espace d’échanges formidable, un lieu de ressources et de conseils inépuisable. Et puis à l’Auberge, il y a des projets fous qui ont vu le jour et qui y ont grandi (Génération précaire y est né fin 2005 par exemple. Il fallait quand même y croire , non?).

Bref, l’Auberge de la solidarité, c’est un peu « the place to be » quand on s’intéresse ne serait-ce qu’un tout petit peu à tout ce qui tourne autour de la solidarité. Alors si ça vous tente, rejoignez donc cet incroyable réseau social! C’est tout simple, il suffit d’envoyer un mail à aubergedelasolidarite-subscribe@yahoogroupes.fr. Parce qu’après tout, plus on est de fous… hein, comme on dit!

J’aime, j’aime pas… en octobre

* sur une idée de Marjoliemaman

Décidément, je suis tout en décalée en ce moment ! Heureusement, je peux profiter de ce long week-end de novembre pour mettre à jour mes j’aime/j’aime pas du mois d’octobre !

 J’aime…

  • Écouter Petit Gris s’appliquer à répéter tous les mots qu’il entend, à les dire et redire encore et encore, jusqu’à la (presque) bonne prononciation.
  • Avoir vu mes petits loups transformés en fantômes le temps d’une journée, grâce à Dame Tartine et à sa bande de super nounous. Bou ! (c’est le cri du fantôme, si si, c’était inscrit au dos des t-shirts avec les noms de chaque enfant. Et à l’avant, des petits yeux et des bouches de fantômes, trop choux!).
  • Les poires du jardin d’une de mes collègues, qui font les meilleures compotes du monde !
  • Savoir que mon frérot prend toujours autant de plaisir à parcourir le monde avec sa douce, bien installés sur leurs vélos.
  • Que Bourricot ait visiblement décidé de se reprendre en main. Et du même coup, l’ambiance un peu plus légère à la maison. Ho ! Comme ça fait du bien !
  • Poser Orangette quelque part et la retrouver à l’autre bout de la pièce 5 minutes plus tard. C’est qu’elle commence à sacrément bien se déplacer la demoiselle ! C’est fou cette force qu’elle a dans les bras pour réussir à se tracter comme ça !
  • M’être autorisée un week-end rien que pour moi début octobre, grâce à l’insistance de MC. After Mum-to-be Party, journée entre girls avec Dine et MissThermomix, soirée ciné-resto, petit dej aux muffins maison (Merci MissThermomix, c’était trop bon, comme toujours !). Puis retour à la maison pour retrouver nos 3 hommes épuisés devant un feu de cheminée, mais qui avaient géré comme des pros et sans une plainte la crèche familiale organisée pour l’occasion. 5 enfants de 7 mois à 4 ans rassemblés dans le salon un we de pluie, moi je dis bravo !
  • Les balades en forêt du dimanche matin avec les enfants et le plaisir de voir Petit Gris découvrir les rochers, les brindilles, les feuilles mortes, les champignons, les bouts de bois, etc. (Orangette découvre aussi à sa manière, mais coincée dans mon dos… c’est tout de suite moins funky!)

J’aime pas…

  • Ce temps qui file toujours trop vite. C’était vrai en septembre, ça l’est toujours en octobre. Damned, vais-je trouver la solution !
  • La fatigue qui s’installe et qui prend trop de place.
  • Savoir que je ne reverrai pas mon frérot avant le printemps prochain, à moins que je ne trouve une solution pour voyager un peu et le retrouver quelque part entre Paris et l’Ouzbékistan.
  • Les aphtes dans la bouche de Petit Gris, qui l’ont empêché de manger et de parler pendant plusieurs jours. Et puis cette bave qui coule toujours autant et qui trempe ses habits alors qu’il commence à faire si froid.
  • Les parents stressés à la baby-gym… qui me stressent à mon tour. Je vous en parlerai certainement dans un prochain post!

On est tou-te-s solidaires! #1 – Femmes en résistance: un magazine qui fait bouger les lignes

On a tous nos propres cercles, nos propres réseaux pour échanger, faire circuler les idées. Mais du coup, les initiatives qu’on a envie de défendre, les idées pour lesquelles on a envie se battre, les projets auxquels on croit, pour peu qu’ils ne bénéficient pas d’une couverture médiatique (ce qui est quand même souvent le cas), restent trop souvent confinés à un milieu un peu circonscrit. Convaincre les convaincus, ça perd un peu de sa force, forcément.

Et c’est bien dommage tout ça, car il y a beaucoup d’initiatives de qualité, portées par des hommes, des femmes, des associations, qui méritent d’être plus connues. Mais voilà, on ne se mélange pas. Difficile de sortir du cercles des initiés.

Quand j’ai ouvert ce blog, c’était aussi avec cette idée derrière la tête: créer des ponts. Essayer d’ouvrir un peu le cercle du petit monde de la solidarité. Parce que les thématiques que l’on y abordent sont avant tout des sujets de société, des thèmes d’actualité, qui nous concernent toutes et tous. Le tout, c’est d’avoir accès à cette information.

Alors voilà, une nouvelle rubrique sur le blog de Solidar’Mum: On est tou-te-s solidaires! (petit clin d’oeil à ça…) Une rubrique pour présenter idées, projets, assos, rencontres, bonnes idées et autres nouveautés du petit monde de la solidarité. Et quand j’en trouverai le temps, peut-être même une page pour compiler tout ça (mais ça, on verra plus tard, hein. Chaque chose en son temps).

Crédit photo Pierre-Yves Ginet

Pour commencer cette nouvelle rubrique, je voulais vous parler du magazine Femmes en résistance que vient de lancer l’association « Femmes ici et ailleurs ».

Femmes en résistanceFemmes en résistance, c’est un magazine papier, trimestriel, pour parler des femmes dans le monde, ici et ailleurs, pour parler de ce qu’elles sont vraiment, au-delà des trop nombreux clichés des magazines dits « féminins », pour parler de leurs luttes, de leurs combats d’aujourd’hui, pour exister, pour faire valoir leurs droits… C’est engagé, c’est militant, mais jamais culpabilisant. C’est surtout très actuel et ça aide à ouvrir les yeux sur le monde, à rester informer sur des sujets trop peu médiatisés ou au traitement souvent biaisé, à maintenir un certain degré de vigilance. Et puis c’est un beau magazine, avec des grands reportages (des photos magnifiques de Pierre-Yves Ginet – si vous avez l’occasion de voir les expos conçues par l’association, foncez!), des interviews, des portraits, des rencontres, des brèves, des articles de fonds. Bref, un vrai magazine, quoi.

Le premier numéro, pour aider à se faire connaître, ils l’ont sorti  en format numérique. Ca permet de se faire une idée de la qualité du projet. Mais les prochains numéros, ce sera uniquement papier. Alors si ça vous plait, abonnez-vous, ça permet aussi de soutenir le projet!

Je vous mets aussi le petit mot de l’asso, parce qu’après tout, c’est eux qui en parlent le mieux!

Avez-vous eu des informations sur la blogueuse syrienne Razan Ghazzawi ? Sur l’avocate chinoise Ni Yulan ? Sur les activités de la maison des femmes de Saint-Martin d’Hères, en banlieue grenobloise, face à la précarité ? Sur la résistance des Congolaises face aux violences sexuelles ? Sur les questions concernant les droits des femmes en France, Belgique ou Suisse ?…

Dans les médias, moins de 24 % de l’information est consacré aux femmes. Et encore, elles sont souvent cantonnées à des thèmes dits “féminins”, quand elles ne sont pas présentées comme victimes. Afin de contrer cette image stéréotypée, l’association Femmes ici et ailleurs, en collaboration avec le photojournaliste Pierre-Yves Ginet, s’attèle depuis dix ans à faire connaître celles qui écrivent l’Histoire de notre temps. Tout en agissant en faveur de l’égalité, diffuser ce type d’informations permet de changer le regard et incite à l’engagement citoyen.

Aujourd’hui, l’association Femmes ici et ailleurs lance le magazine “Femmes en résistance”. Ce trimestriel met en lumière ces femmes, d’ici ou d’ailleurs, anonymes ou connues, qui font bouger les lignes. Dénoncer les atteintes aux droits des femmes, souligner les bonnes pratiques en faveur de l’égalité, révéler les violences et les avancées, qu’elles soient domestiques, économiques ou sociétales, témoigner de la force des victimes qui ont su se relever et s’engager… Telle est  aussi notre démarche.

Et puis sinon, Femmes en résistances, c’est aussi un blog, pour rester informées au jour le jour…

Et pour soutenir l’association, c’est ici!

PS: je précise que je ne suis pas membre de l’association, mais je trouve qu’elle fait un super travail…

Addict

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Hier, je suis rentrée trop tard pour le bisou du soir, pour l’histoire, pour chercher la lune avec les enfants. Ca n’était pas prévu, je ne m’y étais pas préparée. Je n’ai pas eu mon shoot quotidien de bébé et c’est fou comme ça m’a manqué.

Je n’ai pas résisté: avant d’aller me coucher, je me suis glissée dans la chambre d’Orangette pour la regarder dormir et respirer un grand coup cette odeur de bébé. Je crois que je suis accro.

Chercher la lune

Du haut de ses 2 ans et 8 mois, Petit Gris commence tout juste à parler. Entendez par là qu’il commence à aligner plus de deux mots d’affiler, et surtout à associer sujet + complément voire sujet + verbe + complément!

Il y a quelques semaines, un jour de mauvais temps, il m’a accueilli à la porte de Dame Tartine en me montrant le jardin du doigt et en disant « il pleut dehors ». Sa première phrase, whaou! Et depuis, il fait des efforts incroyables pour aligner les mots. Il s’entraine, il répète, il s’efforce. Souvent encore il bute sur les sons qui ne sortent pas comme il veut, souvent les mots s’emmêlent. Chaque fois il réessaye, chaque fois il recommence. Il est pugnace, mon fils (oui, je suis en mode un peu fière, ce soir!).

Mais il est un mot sur lequel sa langue ne trébuche pas.  Il est un mot qui le fascine et qu’il répète avec tant de plaisir, qu’il fait tourner dans sa bouche, encore et encore, avec gourmandise, comme on savoure doucement un bonbon.

La lune. Ce mot, il l’aime tellement qu’il a vite cherché à décliner dans plein de phrases différentes. Chercher la lune. Trouver la lune. Cachée, la lune…

Et depuis, tous les soirs, il nous demande de chercher la lune. C’est devenu une partie de son petit rituel d’avant dodo.

Ce soir, je suis rentrée bien plus tard que prévu au bout de mon bois. Trop tard pour pouvoir embrasser Orangette et Petit Gris, trop tard pour pouvoir leur lire une histoire, trop tard pour chercher la lune.

Mais ce soir, sur le chemin du retour, quand j’ai levé la tête, il y avait une lune magnifique. Et tout à coup, c’est un peu comme si Petit Gris avait été à mes côtés.

Dépassée

Depuis que je suis maman, je me suis souvent remise en question, par rapport à mes choix, mes attitudes, mes réactions dans certaines situations. Mais je ne me suis encore jamais sentie dépassée.

Depuis que Bourricot a rejoint notre fine équipe, c’est une autre histoire.

Il y a des jours, des semaines où tout se passe bien. C’est un garçon plutôt gentil, plutôt serviable, intelligent, discret. Il participe à la vie de la maisonnée, fait sa vie de lycéen, semble se prendre en main, ramène de sacrés bonnes notes à la maison. Il est fier de lui dans ces cas-là, et il a bien raison.

Et puis tout à coup, tout dérape. Un matin, sans prévenir, pas de Bourricot. Bourricot est sous sa couette, Bourricot reste dans son lit. Et on le retrouve à 17h, émergent à peine, l’œil brillant, la paupière lourde. Parce qu’il n’a pas envie d’aller en classe. Parce qu’il n’y arrive pas, c’est plus fort que lui. Parce que quel que soit le discours qu’on peut lui tenir, il y a des jours où il est envahit d’une fatigue si lourde à porter qu’il est incapable de se lever.

C’est arrivé une fois et on en a parlé. C’est arrivé deux fois et on l’a secoué. C’est arrivé trois fois et on s’est énervés.

Mais là, cette fois, j’avoue que je me sens un peu dépassée.

PS: la photo n’a rien à voir, je l’ai prise pendant une petite balade en forêt dimanche. A la base, je ne suis pas une fille des bois, mais je crois bien que je vais finir par le devenir!

Mon After Mum-to-be Party

Mardi 25 septembre

Soirée tranquille. Les loulous sont couchés. J’en profite pour faire le tour des blogs que j’aime bien. Au détour du blog d’Isabelle, j’apprends que demain matin commencent les inscriptions pour une rencontre de jeunes mamans. Si j’ai bien compris, l’idée c’est d’offrir à 30 jeunes mamans de se retrouver pour un petit temps de chouchoutage prévu juste pour elles. Ca s’appelle l’After Mum-to-be Party. Ma foi, l’idée est plutôt alléchante! Et puis ça fait un bail que je n’ai pas fait un truc toute seule, rien que pour moi. Attendez, je compte… depuis la naissance d’Orangette, tiens! Comme c’est curieux! L’After Mum-to-be Party, à priori, ça a donc été conçu pour moi! Allez hop, je me mets un rappel dans mon agenda, histoire de ne pas louper le coche.

Mercredi 26 septembre

6h20, réveil. 6h50, j’attrape mon vélo. 7h07, je saute dans le train. 7h45, rappel « mum to be ». 8h00, j’arrive au boulot, j’allume mon ordi, je m’inscris. 8h05, café. Enfin!

Vendredi 5 octobre

Tiens, un nouveau mail (bon, en fait, pour dire vrai, j’ai guetté ma boîte toute la journée…) « After Mum-to-be Party: tu es retenue! ». Yes! Moi qui ne gagne jamais rien, je sautille comme une gamine. – Note pour moi même: jouer au loto, j’ai l’air d’être en veine ces temps-ci. –

Bon, maintenant que je sais que j’ai été retenue, je vais peut-être aller y voir de plus près. C’est quoi au juste, ces ateliers chouchoutages qui nous ont été si gentiment préparés? Du yoga, chouette, j’aime bien ça et ça fait un bail que je me dis qu’il faut que je m’y remette. Des ateliers soins et bien-être, animés par des conseillers de marques cosmétiques que je ne connais pas. Bon, ça faut voir. Les présentations de marques, je suis toujours méfiante, des fois qu’on voudrait me faire acheter des trucs dont j’ai pas besoin. C’est que je suis un tantinet influençable moi, alors je me méfie du marketing caché. Présentation du concept HelloFresh, tiens ça à l’air gourmand, ça! Et puis présentation du livre d’Isabelle Cantarrero, cool, j’ai bien envie de la rencontrer cette maman débordée adepte des listes en tout genre! Bon, ça confirme ma première impression, dans l’ensemble, ça a l’air plutôt sympa.

Mardi 9 octobre

Petit mail d’infos pratiques qui confirme que mon inscription a bien été prise en compte, et m’indique « Deux codes porte ainsi qu’un n° de portable te seront fournis la veille de l’événement pour accéder à la villa. Surveille bien tes mails ! » Whaou! ça a un côté secret qui m’amuse déjà. Et puis quoi, une villa! A Paris! Mince alors…

Vendredi 12 octobre

Je reçois effectivement un dernier mail avec toutes les infos qui vont bien. Je me sens drôlement importante. Et je suis excitée comme une puce. Sauf que je viens de réaliser que pour être à 9h45 dans le 9ème arrondissement, ben en fait il faut que je me lève 7h30. A peine une heure de rab’ pour le dodo, c’est quand même pas très sympa!

Samedi 13 octobre
8h35. Hop, dans le train. Tiens, c’est marrant, à cette heure-là il y a quand même beaucoup de monde le samedi qu’en semaine. J’ai même trouvé de la place dans le parking, un truc de fou!
9h30. Mais qu’est-ce que je fais sur la ligne 9? J’espère qu’il y aura du café, parce que je suis pas vraiment réveillée, là.
9h40. Je suis à Cadet, mais pas dans la bonne rue. Décidément, mes années scoutes ne m’ont servies en rien en matière d’orientation, c’est désespérant. Heureusement, je croise un fort gentil papy qui me prête son plan et son sens de l’orientation.
9h50. Tiens, une jeune femme pressée, un mini sac de sport à l’épaule. Elle irait à l’After Mum-to-be Party que ça m’étonnerait pas!
9h51. Grâce à mon super code secret reçu hier par mail, la porte cochère s’ouvre. Et là, je dois avouer, je me dis que Paris recèle quand même bien des merveilles! Une magnifique villa toute blanche nous attend au fond de la cour. Dommage que le temps ne soit pas au beau fixe, parce qu’on en aurait bien profité, d’ailleurs, de cette jolie cour intérieure. Ça doit être bien agréable l’été par ici!
9h52. Je pousse la porte de la villa. Il y a un joli brouhaha. À la table d’accueil, on prend mon manteau, on me donne un badge avec mon nom, et on me dit que je suis dans le groupe orange, avec 4 autres mamans. D’accord. Je me mets dans un petit coin, discrètement. Il a déjà des petits groupes de mamans qui bavardent. Certaines ont l’air de se connaître et d’autres de se rencontrer. Je n’ose pas trop m’incruster pour le moment, je ne suis jamais très à mon aise quand je ne connais personne.

10h00. Ca y est, c’est l’heure, début des ateliers. On entre dans la grande salle. Et je reste pantoise devant cette salle superbe. J’en ai plein les yeux, et rien que pour ça, merci.

 

Dans mon groupe Orange, je rencontre 4 autres jeunes mamans, dont deux blogueuses, Nashii et Une parisienne à Vincennes. Je ne suis toujours pas très à mon aise, d’autant qu’on commence par l’atelier « soin du corps » et que moi, les crèmes, les huiles, les masques et les sérums (les quoi? ah, et ça sert à quoi au juste?), ça fait deux, voire trois, voire plus. Mais bon, la conseillère de Lierac commence à nous montrer les produits ; on sent, on tâte, on étale, on teste. Et la bonne humeur des filles fait le reste.

On repasse ensuite dans le hall d’entrée, pour une rencontre avec Isabelle qui nous parle de son livre 50 listes pour mamans débordées. Là encore, pas très à l’aise au début. C’est vrai, quoi, Isabelle, c’est un peu une star de la blogo « mamans », je suis impressionnée, moi. Et puis très vite, on parle listes (forcément), on parle cheveux (qu’elle a très beaux d’ailleurs), on parle poux. Et là, tout de suite, ça va mieux.

En parlant cheveux, d’ailleurs, c’est l’heure de notre troisième atelier. Moi qui suis un peu complexée du cheveu (si si, c’est possible!), je suis plutôt rassurée d’entendre les autres mamans patauger tout autant que moi quand il s’agit de faire sa présentation capillaire. C’est qu’il a dû bien rigoler Jérôme le coiffeur en entendant nos plaintes et nos lamentations! Sur la table, tout un tas de produits divers et variés, shampoing, sérums (encore!), ampoules… La conseillère de Phyto nous présente tout ça rapidement et avec le sourire. On sent qu’elle en est déjà à sa troisième présentation, l’atmosphère est plutôt détendue et la blague est légère.

Hop, hop, il est temps de passer à l’atelier Power Yoga. Power. Aïe, j’avais pas bien lu l’invitation, moi. Bon, alors on s’y met. Béatrice Delahaie, notre coach du jour, nous accueille avec sourire, musique et zénitude. Mais c’est qu’il ne va pas falloir nous endormir sur nos tapis pour autant. D’abord, on se concentre et on respire. Par le nez. Flûte, je peux pas, j’ai le nez bouché. Ca commence mal. Et puis on enchaîne, on ramène les jambes, on lève les fesses, la tête en bas, les bras en haut, les pieds à plat, les genoux pliés, ça y est, je suis perdue. Pourtant je me concentre! 3 salutations au soleil plus tard, on a droit à un petit temps de relaxation. Tiens, ça fait du bien ce temps calme, ça faisait longtemps…

Mais c’est pas le tout, il est déjà l’heure de passer à une autre rencontre. Retour dans le hall d’entrée, pour découvrir le concept HelloFresh. J’avoue que j’ai été vraiment séduite par l’idée. Bon, d’abord, les petites choses sucrées que l’on avait à déguster, c’était vraiment tout simple et très bon! Et puis le concept, il leur vient du Grand Nord, adapté à la sauce française. Ca m’étonne pas, tiens! Bref, l’idée, c’est de donner un petit coup de main à celles et ceux qui en ont marre d’avoir tous les soirs à se poser la question « mais qu’est ce qu’on va faire à manger ce soir? », et qui n’ont pas le temps de passer des heures en cuisine. HelloFresh nous propose donc de nous livrer des paniers (eux ils disent des boxes) avec des produits frais (légumes, viandes, poissons, laitages, fruits, etc.) correspondant à des recettes de menus proposés par des cuisiniers triés sur le volet (Cléa, Pascale Weeks, Chef Damien et Sophie Robin) qui se sont laissés séduire par l’idée eux aussi. Bon, une fois qu’on a passé commande du nombre de repas qu’on souhaite et qu’on a reçu la boxe chez soi, il faut prévoir 30 minutes en cuisine maximum. Alors là, moi je dis bravo. Et il faut compter environ 8€ par personne par repas en moyenne. C’est sur, si on fait son marché, ca revient bien moins cher, on est d’accord. Mais pour le service proposé (livraison à domicile, quantités exacte donc pas de perte, menus pensés pour nous, etc.), je trouve que c’est plutôt correct. A tester, donc.

Après ces petites conversations cuisine, il est temps de retourner dans la grande salle pour le dernier atelier: « Soins du bébé ». Sur la table, des poupons, en face de nous, une masseuse spécialisée dans les petits bouts et une conseillère de Nivéa Bébé. La masseuse nous donne quelques conseils de massage (comment masser le jeune enfant sans avoir à le ficeler à sa table à langer avant, etc.). On n’est pas très sérieuses, mais en même temps, c’est la fin de la rencontre, hein!

13h15 passées. Il est temps de repasser chercher nos manteaux et de nous dire au-revoir. C’est passé vite, un peu trop peut-être, à sauter d’un atelier à l’autre. Mais je ressort de là avec l’envie de prendre un peu plus le temps de prendre soin de moi. Par contre, je reste un peu sur ma faim niveau rencontres ; finalement, je n’ai pas l’impression d’avoir vraiment eu le temps de parler à grand monde, au-delà des filles de mon groupe. C’est à peine si j’ai eu le temps d’échanger un sourire avec les organisatrices de cette jolie parenthèse (j’en profite pour vous dire merci, d’ailleurs!). Une autre fois peut-être?

On repart les bras chargés de produits à tester et d’un fort petit sablé fort appétissant, cadeau pour celui qui a gardé bébé pendant tout ce temps (tu as eu de la chance, Ma Couette, que je ne l’ai pas croqué avant de rentrer!).

Dehors, il pleut des cordes. Moi, j’y serais bien restée un peu plus longtemps, à l’After Mum-to-Be Party…

Crèche qui se passe?

Aujourd’hui, je relaie un appel du collectif « Crèche qui se passe », parce que la question des places en crèches et plus généralement de la politique de la petite enfance (et de tout ce qui en découle, de la question de l’égalité homme-femme dans le monde du travail, tout ça tout ça…), ça nous concerne toutes et tous, et c’est sacrément important.

Alors pour celles et ceux qui le peuvent, rendez-vous mercredi prochain à Paris (le lieu du rdv sera communiqué sur demande la veille de l’action)! Et pour les autres, n’hésitez pas à relayer!

POUR UN SERVICE PUBLIC DE LA PETITE ENFANCE !
« Faites des gosses qu’ils disaient », on créera un service public de la petite enfance !
Mais aujourd’hui… « #Crèchequisepasse »?
Ce 10 octobre, Mme Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, annonçait vouloir un nouveau maillage du territoire pour offrir des solutions d’accueil aux enfants de moins de 3 ans. Le collectif Crèchequisepasse, tout juste créé dans l’attente des suites qu’allait donner François Hollande à ses engagements de campagne, se réjouit de cette démarche, mais s’inquiète de n’y lire aucune précision quant aux choix politiques, économiques et sociaux à l’oeuvre.
Aujourd’hui, 9 bébés sur 10 n’ont pas de place en crèche publique. Si le phénomène n’est pas nouveau, il n’en est pas moins inquiétant pour tous les parents qui en font le choix, tant l’accessibilité à un mode de garde adapté est essentielle pour eux, et souvent pour les mamans, si elles veulent continuer à travailler, créer ou trouver du travail.
Les crèches à but lucratif prennent le marché, des crèches clandestines sortent du bois, les associations parentales se substituent au service public, et les collectivités doivent assumer seules les besoins de trop nombreuses familles sur le carreau. Or la politique de la petite enfance relève d’un véritable choix de société : inégalité homme-femme, articulation entre vie personnelle, professionnelle et familiale mais aussi création d’emplois autour des lieux d’accueil. Tout en respectant les choix de vie de chacun, il convient de s’interroger : doit-on laisser le secteur privé lucratif s’enrichir sur la garde des enfants et soumettre les modes de garde et leur personnel à des critères de rentabilité ?

Le collectif « Crèchequisepasse » revendique la nécessité d’un service public de la petite enfance et invite tous les parents et futurs parents de France à se mobiliser.

Alors crèchequisepasse ? La politique de la petite enfance, on la change ou pas ?

Parents ou pas, avec ou sans place en crèche, rendez-vous mercredi prochain 17 octobre !

! Le lieu sera communiqué sur demande la veille de l’action
Rejoignez-nous : contact@crechequisepasse.org
Nos propositions : http://www.crechequisepasse.org/quiquoi/

1.http://www.parti-socialiste.fr/communiques/semaine-mondiale-de-laction-pour-la-petite-enfance-il-est-temps-de-creer-un-veritable
2.http://debat69.org/Petite-enfance/2-L-economie-de-la-petite-enfance/Economie-de-la-petite-enfance